Chenilles processionnaires: petites, mais redoutables
Part Néo 🕶️, expert en prévention.
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Le printemps débarque.
Les balades s’allongent, les sentiers verdissent, les chiens retrouvent leur liberté… Mais pendant qu’on lève les yeux pour admirer les bourgeons, d’autres descendent. En silence. Les chenilles processionnaires quittent les arbres. Et avec elles, un danger minuscule mais bien réel. |
Parce qu’elles sont mignonnes comme tout — avec leur petite marche militaire et leurs poils doux en apparence — mais ce sont de vraies bombes biologiques miniatures.
Pas besoin de morsure. Pas besoin d’ingestion.
Un simple reniflage peut suffire à envoyer un chien en urgence vétérinaire.
Et devinez qui trinque dans l’histoire ?
Le chien, d’abord. Langue brûlée, douleurs, urgence véto…
Et le maître, ensuite. Pour le stress, la course, l’addition.
Mais pas de panique : je ne suis pas là pour faire peur.
Je suis là pour éviter les mauvaises surprises.
Parce que oui :
Un maître malin, c’est un chien protégé.
Pas besoin de morsure. Pas besoin d’ingestion.
Un simple reniflage peut suffire à envoyer un chien en urgence vétérinaire.
Et devinez qui trinque dans l’histoire ?
Le chien, d’abord. Langue brûlée, douleurs, urgence véto…
Et le maître, ensuite. Pour le stress, la course, l’addition.
Mais pas de panique : je ne suis pas là pour faire peur.
Je suis là pour éviter les mauvaises surprises.
Parce que oui :
Un maître malin, c’est un chien protégé.
Poils urticants, risques piquants
Ce n’est pas leur morsure qui est dangereuse.
Ce sont leurs poils, ces micro-aiguilles invisibles chargées de thaumétopoéine, une toxine redoutable.
Dès qu’elles se sentent menacées, elles en libèrent des milliers dans l’air. Et si un chien renifle, lèche ou marche dessus...
Ce sont leurs poils, ces micro-aiguilles invisibles chargées de thaumétopoéine, une toxine redoutable.
Dès qu’elles se sentent menacées, elles en libèrent des milliers dans l’air. Et si un chien renifle, lèche ou marche dessus...
Les symptômes arrivent en rafale :
• hypersalivation
• langue qui gonfle
• œdèmes du museau
• vomissements
• respiration difficile
Et parfois, nécrose partielle de la langue, amputation comprise.
Oui, tout ça pour une balade qui devait juste “détendre tout le monde”.
• hypersalivation
• langue qui gonfle
• œdèmes du museau
• vomissements
• respiration difficile
Et parfois, nécrose partielle de la langue, amputation comprise.
Oui, tout ça pour une balade qui devait juste “détendre tout le monde”.
Le vinaigre de cidre : pas magique, mais stratégique
Non, ce n’est pas un antidote.
Mais quand on n’est pas encore à la clinique, et qu’on a un chien en panique, le vinaigre de cidre devient un allié malin.
Pourquoi ? Parce qu’il est :
• antiseptique naturel
• acide doux, qui peut aider à limiter la diffusion de la toxine
• facile à transporter (mini spray dans la poche = maître équipé)
Mais quand on n’est pas encore à la clinique, et qu’on a un chien en panique, le vinaigre de cidre devient un allié malin.
Pourquoi ? Parce qu’il est :
• antiseptique naturel
• acide doux, qui peut aider à limiter la diffusion de la toxine
• facile à transporter (mini spray dans la poche = maître équipé)
Le bon geste :
• Imbiber une compresse ou un tissu propre
• Tamponner (sans frotter !) la zone touchée : langue, babines, pattes
• Ne surtout pas rincer à l’eau chaude, ni utiliser d’alcool ou d’éther
• Filer chez le vétérinaire, immédiatement
Ce n’est pas une solution miracle, c’est un frein temporaire.
Une façon de ralentir les dégâts pendant que vous vous battez contre l’horloge.
• Imbiber une compresse ou un tissu propre
• Tamponner (sans frotter !) la zone touchée : langue, babines, pattes
• Ne surtout pas rincer à l’eau chaude, ni utiliser d’alcool ou d’éther
• Filer chez le vétérinaire, immédiatement
Ce n’est pas une solution miracle, c’est un frein temporaire.
Une façon de ralentir les dégâts pendant que vous vous battez contre l’horloge.
L’arme la plus efficace ? L’anticipation.
Plutôt que courir à la pharmacie en panique, on peut aussi éviter le contact.
Voici les bons réflexes à adopter dès maintenant :
1. Connaître les zones à risque :
• bords de pinèdes
• sentiers en forêt
• bords de chemins à conifères
• sous les cèdres et pins dans les parcs urbains
=> En avril-mai, soyez sur vos gardes. La procession commence.
Voici les bons réflexes à adopter dès maintenant :
1. Connaître les zones à risque :
• bords de pinèdes
• sentiers en forêt
• bords de chemins à conifères
• sous les cèdres et pins dans les parcs urbains
=> En avril-mai, soyez sur vos gardes. La procession commence.
2. Garder votre chien en laisse courte
• Oui, même s’il a un “super rappel”
• Oui, même s’il n’y a “jamais eu de souci”
• Non, ce n’est pas une punition. C’est de la protection.
3. Surveiller le sol comme un radar
Ces chenilles avancent en file indienne, parfois sur plusieurs mètres.
Un chien curieux ne résiste jamais à ça.
• Oui, même s’il a un “super rappel”
• Oui, même s’il n’y a “jamais eu de souci”
• Non, ce n’est pas une punition. C’est de la protection.
3. Surveiller le sol comme un radar
Ces chenilles avancent en file indienne, parfois sur plusieurs mètres.
Un chien curieux ne résiste jamais à ça.
Et après la balade ? Le rituel gagnant
Une fois rentré :
• Vérifiez les pattes, les coussinets, le museau, les babines
• Passez un gant humide pour enlever d’éventuels poils résiduels
• S’il a eu un contact suspect : vinaigre de cidre + vétérinaire
• Et dans tous les cas… restez vigilant 48h.
Les symptômes peuvent parfois arriver après-coup.
• Vérifiez les pattes, les coussinets, le museau, les babines
• Passez un gant humide pour enlever d’éventuels poils résiduels
• S’il a eu un contact suspect : vinaigre de cidre + vétérinaire
• Et dans tous les cas… restez vigilant 48h.
Les symptômes peuvent parfois arriver après-coup.
💬 Ce que je pense...
On adore gambader.
Mais si c’est pour finir la langue en vrac, on signe tout de suite pour un parcours sans chenille.
Alors le combo gagnant, c’est :
• vigilance visuelle
• maître informé
• et vinaigre dégainé (au cas où)
Mais si c’est pour finir la langue en vrac, on signe tout de suite pour un parcours sans chenille.
Alors le combo gagnant, c’est :
• vigilance visuelle
• maître informé
• et vinaigre dégainé (au cas où)
Préparer une balade, ce n’est pas que prendre une longe et des friandises.
C’est aussi prévoir l’imprévisible.
Et si on s’y met tous… ces charmantes bestioles auront bien moins d’occasions de gâcher nos dimanches.
C’est aussi prévoir l’imprévisible.
Et si on s’y met tous… ces charmantes bestioles auront bien moins d’occasions de gâcher nos dimanches.