L'atrophie progressive de la rétine, vice rédhibitoire, pouvant se déclarer jusqu'à l'âge de 7 ans, et irrémédiablement incurable.
Le chien atteint de cette tare sera aveugle pour le reste de sa vie. La première manifestation de cette pathologie est une cécité nocturne qui dégénère rapidement en cécité totale. Si l'atrophie progressive de la rétine est bien un vice rédhibitoire, on considère qu'elle peut survenir jusqu'à l'âge de 7 ans, or le délai pour introduire une action en justice pour vice rédhibitoire est de 30 jours après l'achat du chien. Ainsi, en croyant mettre toutes les chances de son coté en achetant un chiot dont les parents sont contrôlés tous les ans pour l'atrophie progressive de la rétine, on peut néanmoins se retrouver avec un chien aveugle, sans aucune possibilité de recours. En effet, les contrôles effectués tous les ans prouvent que le chien n'est pas atteint, ou pas encore atteint s'il a moins de 7 ans. |
Si, en maintenant plusieurs dizaines d'années d'élevage, aucun de mes golden-retriever n'a, à ma connaissance, été atteint d'atrophie progressive de la rétine, ce n'est pas dû au facteur chance, mais surtout au fait d'avoir sélectionné nos fondateurs de races, par des chiens, agés de plus de 7 ans pour les mâles, et de ce fait indemnes de tares oculaires.
Des bases solides et sérieuses, et mon refus formel de recourir à la "poudre aux yeux" que représentes les contrôles annuels. Il m'a semblé beaucoup plus fiable de ne systématiquement réitérer les mariages de mes chiens, qu'après avoir eu, de la part de mes clients, les résultats de tous les chiots issus d'une même portée, au bout d'un an,(car il faut bien une date limite), idem, pour la dysplasie des hanches, ainsi d'ailleurs que pour leur caractère. On ne peut sélectionner que sur la base d'une expérience personnelle palpable de l'élevage, et ce, d'autant plus que l'éleveur est, lui, légalement et affectivement responsable des chiots qu'il élève. |